Stephane Kerecki
Kerecki – Segal, deux nomades à fleur de tempo qui ne craignent pas d’ouvrir la discussion.
Vincent Segal
Stephane Kerecki
Rencontre entre deux musiciens omniprésents de la scène parisienne depuis deux
décennies, Vincent Segal et Stéphane Kerecki, ce projet est né du désir de ces deux instrumentistes de renom de croiser leurs fers.
La rencontre, au départ impromptue, s’est vite transformée en projet avec l’ambition de jouer sur scène.
Le gout des grands classiques, Bach, Messiaen, Fauré les réunit.
Ils abordent ensuite des standards de jazz de Hampton Hawes, Scott La Faro, puis abordent des compositions personnelles de chacun qui mêlent des influences classiques, jazz, des musiques sud-américaines, et des folklores américains au sens large.
Les premières rencontres furent enregistrées dans le studio de Stephane Kerecki et les deux musiciens se rendent vite compte du potentiel de ce duo, qui, bien que dans une instrumentation insolite, sonne comme un orchestre à lui tout seul.
L’idée de faire appel à la trompettiste Airelle Besson pour compléter le trio apparait commeune évidence pour les deux musiciens : en effet Stéphane Kerecki a beaucoup joué avec Airelle Besson (notamment dans le trio « Aires ») et Vincent Segal joue avec elle depuis plusieurs années en duo.
Ponticello signifie plusieurs choses.
C’est d’abord le jeu très près du chevalet, qui révèle la note dans toutes ses harmoniques et produit chez l’auditeur une étrange sensation de mystère, quasi surnaturelle.
C’est aussi le pont, celui qu’on pourrait dessiner entre le violoncelle de Vincent Segal et la contrebasse de Stéphane Kerecki.
Un tout petit pont tant leurs sensibilités sont proches. « J’aime bien les projets qui me nourrissent musicalement, conclut Kerecki.
Vincent est un funambule, il a toujours un truc à proposer, il est toujours avec toi. Il m’a fait faire des choses à l’archet que je pensais ne jamais pouvoir jouer ».
Segal, lui, se souvient des premières œuvres qu’ils ont enregistré ensemble : « J’avais peur que ce soit raide, un peu abstrait.
Mais c’était plein. Plein de rondeurs, de graves et d’aigus ».
Oui car au pays du grave, du jazz et du classique, du cygne paisible et du gracieux pachyderme, montez le son et vous l’entendrez : il ne manque absolument rien !
David Koperhant
EN
Ponticello has multiple meanings.
First, it refers to playing very close to the bridge, a technique that reveals a note in all its harmonics, creating in the listener a strange sense of mystery, almost supernatural.
It is also a bridge—the one that could be drawn between Vincent Segal’s cello and Stéphane Kerecki’s double bass.
A very small bridge, given how closely their sensitivities align. “I like projects that nourish me musically,” Kerecki concludes. “Vincent is a tightrope walker; he always has something to bring, he is always with you. He made me play things with the bow that I never thought I could.”
Segal, in turn, recalls the first pieces they recorded together: “I was afraid it would be stiff, a bit abstract. But it was full. Full of roundness, of lows and highs.”
Yes, because in the land of deep tones, jazz, and classical music, of the peaceful swan and the graceful pachyderm—turn up the volume and you’ll hear it: absolutely nothing is missing!
David Koperhant
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